Willem Bastiaan Tholen
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation |
Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam Polytechnical School in Delft (d) |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Père |
Pieter Hendrik Hermanus Tholen (d) |
Mère |
Johanna Maria Arendsen (d) |
Conjoints |
Membre de | |
---|---|
Mouvements | |
Maîtres |
August Allebé, Paul Joseph Constantin Gabriël, Adolf le Comte (d) |
Genre artistique |
Willem Bastiaan Tholen (Amsterdam, - La Haye, ) est un peintre, dessinateur et graveur néerlandais proche de l'école de La Haye, puis associé au mouvement impressionniste d'Amsterdam.
Biographie
[modifier | modifier le code]Alors qu'il a cinq ans, la famille de Tholen déménage à Kampen. Là, il se lie d'amitié avec le jeune Jan Voerman et ils entrent ensemble à l'académie d'Amsterdam en 1876. Tholen obtient son certificat d'aptitude au bout d'un an. Il s'inscrit à son tour à l'école polytechnique de Delft où il suit des cours de dessin pendant deux ans. Après avoir terminé ses études en 1878 avec un certificat d'enseignement secondaire, il va travailler comme professeur de dessin à l'école secondaire du soir à Gouda.
Il passe trois mois à Bruxelles dans l'atelier de Paul Gabriël, qui le forme à la peinture. Dans les années suivantes, ils travaillent ensemble en plein air pendant plusieurs étés près de Kampen et de Giethoorn. Il enseigne le dessin à Gouda (1878-1879) et à Kampen (1880-1885) pour subvenir à ses besoins. Après 1885, il se consacre entièrement à son propre travail.
En 1885, Willem Witsen invite Tholen à visiter la maison de campagne de sa famille, située près de Baarn, où leurs contemporains, George Hendrik Breitner et Anton Mauve sont fréquemment invités. À partir de 1887, il réside à La Haye, où il se lie d'amitié avec d'autres peintres de l'école de La Haye. Il prend une part active à la vie artistique de la ville et devient membre du Pulchri Studio .
Marié avec Caba Muller (1843-1918), il habite, à partir de 1890, la Kanaalvilla où vit aussi la famille de Bram Arntzenius avec ses six enfants. Tholen peint souvent les sœurs Arntzenius, par exemple en train de lire[1].
Tholen établit sa réputation avec ses paysages de campagne autour de Kampen et ses vues sur les bois près de Baarn. Il peint des vues de La Haye, des bois de Schéveningue et une série d'intérieurs dans lesquels une fenêtre donne généralement une vue extérieure: un jardin, une rue éclairée par la lumière du soleil ou les toits rythmés d'une ville. Possesseur d'un bateau, baptisé l'Eudia[2], il peint les bateaux de pêche sur la plage de Schéveningue, mais contrairement à Jacob Maris (qu'il admire beaucoup), Tholen n'utilise pas la mer désolée comme toile de fond, mais plutôt le village animé. Il évoque souvent le tumulte de la ville, décrivant des sujets tels que les chantiers de construction, les abattoirs, les tailleurs de pierre, et les carrières de sable et les chalands sur le canal entre La Haye et Schéveningue.
Il forme des disciples comme Paul Arntzenius et Cornelis Vreedenburgh.
Peintures
[modifier | modifier le code]-
Paysage avec des bateaux à voile en été
-
Paysage de campagne en été
-
Jour d'été dans la forêt (aquarelle)
Expositions
[modifier | modifier le code]- Du au , la première exposition en France de ses œuvres est présentée à la Fondation Custodia[3].
Sources
[modifier | modifier le code]- Sillevis, John et Tabak, Anne, Livre d'école de La Haye, Waanders Uitgegevers, Zwolle, 2004 (p. 381–388).
- « Willem Bastiaan Tholen (1860-1931), un impressionniste néerlandais », sur Fondation Custodia, (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Willem Bastiaan Tholen, un impressionniste néerlandais », sur fondationcustodia.fr, (consulté le )
- «Il fera beau !» (en grec ancien).
- Exposition Tholen sur le site Fondationcustodia.fr.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :